ChlorineFree vs GreenPool : alternatives à l’eau chlorée

Une vague éco-responsable déferle sur les bassins français : exit les galets qui piquent la peau, place aux solutions « sans » qui chouchoutent l’épiderme, la planète… et le portefeuille ! Depuis l’apparition de labels comme Piscine Écologique ou BioPool, les propriétaires découvrent qu’une eau limpide peut rimer avec bien-être. Des start-ups telles que GreenSwim France ou AquaZen France repoussent les limites de l’innovation et permettent, en 2025, d’obtenir une désinfection irréprochable sans chlore industriel. Ozone, UV, plantes, électrolyse au sel : autant de technologies qui transforment le simple plongeon en expérience sensorielle. Les municipalités suivent le mouvement, prêtes à remplacer le traditionnel chlore par des méthodes plus douces. Ce dossier passe au crible deux solutions phares, ChlorineFree et GreenPool, et dresse un panorama complet des alternatives disponibles pour un usage privé ou collectif. Objectif : rendre chaque baignade plus saine, plus naturelle et plus durable, tout en maintenant des performances de désinfection dignes des normes les plus strictes.

Les raisons solides d’écarter le chlore pour traiter l’eau de piscine

Le chlore a longtemps régné en maître des piscines : abordable, facile à doser, il élimine la majorité des contaminants biologiques. Pourtant, en 2025, les inconvénients prennent le dessus dans les esprits. Irritations cutanées et oculaires, odeur tenace, formation de chloramines… autant de désagréments qui incitent à explorer des pistes plus harmonieuses.

Selon l’Observatoire PureEau Piscines, 62 % des nouveaux propriétaires de bassins installent désormais un dispositif principal sans chlore. Le phénomène s’explique par plusieurs facteurs.

• 🌱 Bien-être physiologique : fini les rougeurs et les démangeaisons après la baignade.
• 🌍 Réduction de l’impact environnemental : moins de sous-produits organochlorés rejetés dans les nappes.
• 💰 Économies cachées : un bassin équilibré requiert moins de correcteurs de pH, d’anti-mousse et d’anti-algues.
• 🌸 Sensations améliorées : une eau douce, inodore, qui rappelle un lac de montagne.

L’Agence européenne de l’environnement signale que certaines trichloramines peuvent s’avérer cancérogènes à long terme. Dès lors, éviter la sur-chloration devient autant une question de confort que de santé publique. À travers le monde, les réglementations se durcissent : la ville d’Helsinki a déjà plafonné à 1 ppm le chlore libre dans les piscines publiques, tandis que Barcelone subventionne les projets de filtration naturelle.

Repenser la gestion de l’eau : l’option Aqua Naturelle 🧘‍♂️

L’approche Aqua Naturelle prône l’équilibre biologique : au lieu de « tuer » toute forme de vie, on crée un environnement où bactéries pathogènes et algues sont naturellement régulées. Les technologies mises en avant par BlueNature Piscines reposent sur un triptyque :

1. ⚗️ Pré-filtration mécanique pour capturer les macro-particules.
2. 💡 Oxydation douce (ozone ou oxygène actif) consommant rapidement les micro-organismes.
3. 🌾 Maturation biologique via un lit de plantes épuratrices inspiré des lagunages.

Cette stratégie, testée dans plusieurs hôtels de la Côte d’Azur, a permis de diviser par trois la turbidité et d’obtenir une eau classée « potable » par un laboratoire indépendant.

La tendance est d’autant plus marquée que des acteurs médiatiques relaient le message. Dans un reportage diffusé sur une chaîne nationale, la chanteuse Luana Kim affirme que son bassin traite « uniquement avec un générateur d’ozone et un régulateur de pH automatique ». Les réseaux sociaux relaient l’information ; le hashtag #EauCristalSansChlore cumule déjà 1,8 million de vues.

Électrolyse au sel : comment transformer le sel en désinfection douce ?

L’électrolyse au sel demeure l’alternative la plus adoptée dans les villas françaises. Le principe ? Dissoudre environ 4 g de sel par litre dans le bassin, puis le faire passer dans une cellule électrolytique qui génère un « chlore naturel » à très faible concentration. Oxygène Pur Piscine et EcoPiscine proposent désormais des cellules autonettoyantes à inversion de polarité. Résultat : un entretien réduit à deux rinçages par saison.

Mais toutes les installations ne se valent pas : la comparaison ChlorineFree vs GreenPool tourne souvent en duel de rendement. ChlorineFree mise sur une cellule titane/platine offrant 12 000 h de production, tandis que GreenPool revendique un algorithme d’asservissement intelligent qui module la production selon l’ensoleillement.

• ⚡ Production ajustée = moins de sur-chloration 😉
• 🌡️ Mode hiver = protection anticorrosion lorsque la T° chute
• 📊 Interface connectée : suivi en temps réel sur smartphone

Des retours d’expérience concrets 🏡

À Lyon, la résidence Zenith DreamPool (voir l’étude de cas complète) a remplacé en 2024 ses anciens doseurs de chlore gazeux par six électrolyseurs GreenPool. Le bilan, après un an :

1. 💧 Teneur en sel maintenue à 4,2 g/L grâce à une sonde redox spécifique.
2. 📉 Réduction de 58 % des frais de désinfection.
3. 🧒 Aucune irritation constatée dans le carnet sanitaire.

À Montpellier, une famille utilisant ChlorineFree note, au contraire, un léger phénomène de précipitation calcaire sur la ligne d’eau au-delà de 36 °C. Une conclusion s’impose : la qualité d’eau de remplissage et l’équilibrage du TAC restent décisifs.

Pour éviter les dérives, un guide technique recommande :

• 🔧 Vérifier l’alcalinité totale (80-120 ppm) chaque mois ;
• 📈 Étalonner les sondes pH/redox à chaque début de saison ;
• 🚿 Rincer la cellule à l’acide citrique (5 min) deux fois l’an.

Loin de se cantonner aux piscines résidentielles, l’électrolyse au sel gagne aussi les collectivités. Le centre aquatique de Nantes l’a adoptée pour son bassin ludique, confirmant une baisse de 40 % des plaintes sur les yeux rouges.

Ozone et oxygène actif : le duo choc pour une EauCristal SansChlore

L’ozone (O₃) est un gaz naturel réputé pour son pouvoir oxydant. Injecté dans le circuit hydraulique, il élimine bactéries et virus en quelques secondes, puis se retransforme en oxygène. Associé à de l’oxygène actif (peroxyde d’hydrogène ou « granulés d’oxygène »), il constitue un traitement haute sécurité : l’ozone gère la désinfection immédiate, l’oxygène actif prolonge l’action jusqu’à 48 h.

Les systèmes de la marque BlueNature Piscines combinent un générateur d’ozone 10 g/h avec une pompe doseuse d’H₂O₂. Résultat : un potentiel redox stable à 650 mV, parfaitement dans la fourchette AFNOR. La particularité ? Aucune odeur, même après un traitement choc.

• ⚙️ Installation simple sur le bypass du filtre.
• 🔒 Sécurité : coupure automatique si le couvercle du dégazeur s’ouvre.
• 📉 Consommation d’H₂O₂ : 1 L/semaine pour 50 m³.

Un laboratoire de l’université de Clermont a mesuré une destruction de 99,9 % des coliformes en moins de 60 s, surpassant les normes de la Direction générale de la santé pour les piscines collectives.

Comparatif de performance 📈

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